A propos de la série “Crossing the threshold”
Soudain l’idée précise que l’on s’était faite de l’avenir s’écroule.
Survient le doute, l’effroi, le désespoir, mais il faut se rendre à l’évidence : ce qui constituait jusqu’à présent la base inébranlable de l’existence a bel et bien disparu. Et pour reconstruire un nouvel ordre, retrouver l’équilibre, aucune autre solution que de partir à l’attaque du reste de sa vie en affrontant… l’Inconnu…
La photographie panoramique consiste à quadriller une scène à l’aide de multiples clichés depuis un point de vue spécifique, pour ensuite les recoller en offrant ainsi une vue d’ensemble de la scène qu’un appareil conventionnel ne peut capter.
La scène ayant été capturée non pas en un seul instantané, mais en plusieurs, ce processus offre une dimension temporelle à l’oeuvre finale, qui l’éloigne du concept de la photographie en tant qu’illustration réaliste d’un infime instant.
Mais alors, si plusieurs strates d’instants s’additionnent, que se passerait-il si le point de vue n’était non plus unique, mais multiple ?
Au final nous aurions plusieurs instants et plusieurs points de vues réunis en un seul plan temporel, un seul plan spatial : le tableau.
Mes tableaux photographiques sont nés de cette réflexion. Ces paysages réalistes sont devenus des toiles de fond autant que des métaphores d’états d’âme de personnages qui s’y retrouvent pour ainsi dire enfermés, confrontés à la problématique d’affronter les épreuves pour en sortir.
Soudain l’idée précise que l’on s’était faite de l’avenir s’écroule.
Survient le doute, l’effroi, le désespoir, mais il faut se rendre à l’évidence : ce qui constituait jusqu’à présent la base inébranlable de l’existence a bel et bien disparu. Et pour reconstruire un nouvel ordre, retrouver l’équilibre, aucune autre solution que de partir à l’attaque du reste de sa vie en affrontant… l’Inconnu…
La photographie panoramique consiste à quadriller une scène à l’aide de multiples clichés depuis un point de vue spécifique, pour ensuite les recoller en offrant ainsi une vue d’ensemble de la scène qu’un appareil conventionnel ne peut capter.
La scène ayant été capturée non pas en un seul instantané, mais en plusieurs, ce processus offre une dimension temporelle à l’oeuvre finale, qui l’éloigne du concept de la photographie en tant qu’illustration réaliste d’un infime instant.
Mais alors, si plusieurs strates d’instants s’additionnent, que se passerait-il si le point de vue n’était non plus unique, mais multiple ?
Au final nous aurions plusieurs instants et plusieurs points de vues réunis en un seul plan temporel, un seul plan spatial : le tableau.
Mes tableaux photographiques sont nés de cette réflexion. Ces paysages réalistes sont devenus des toiles de fond autant que des métaphores d’états d’âme de personnages qui s’y retrouvent pour ainsi dire enfermés, confrontés à la problématique d’affronter les épreuves pour en sortir.